Né en décembre 1994 Aurélien Pascal grandit dans un environnement qui lui permet de développer un rapport naturel et intuitif avec la musique, qu’il associera vite à ses premières émotions en commençant à 3 ans par le piano et le violon. Mais très vite, le violoncelle, ses vibrations puissantes, sa sonorité chaude exercent leur fascination sur lui. Sa voie est trouvée !
Grandes rencontres
Parmi les maîtres qui ont nourri l’art d’Aurélien Pascal, nul n’aura exercé une influence aussi décisive que János Starker (1924-2013). « Ayant appris le violoncelle en écoutant et analysant presque tout ses enregistrements, le rencontrer à plusieurs reprises à Paris, Bâle et même Bloomington a été ma plus grande source d’inspiration et de motivation durant mes années de formation, et il continue aujourd’hui à me passionner, confie-il »
Reste que c’est au Conservatoire National Supérieur de Paris que l’adolescent effectue ses études (de 2010 à 2015) recueillant le précieux enseignement d’un des plus éminents représentants de la tradition française du violoncelle : Philippe Muller. En parallèle, il profite de masterclasses de Gautier Capuçon, Frans Helmerson et Gary Hoffman. Il retrouvera d’ailleurs ces deux derniers à partir de 2015 en Allemagne, à la Kronberg Academy, pour un cursus de perfectionnement qui le fait rencontrer et jouer avec les plus grands maîtres comme Gidon Kremer, Vadim Repin, Christoph Eschenbach, András Schiff, Christian Tetzlaff, Mitsuko Uchida…
Un paramètre essentiel pour un instrumentiste dont on comprend mieux l’extraordinaire présence sonore lorsqu’il avoue « essayer de se rapprocher du timbres des chanteurs éternels qu’il admire : Crespin, Callas, Pavarotti. »
La fructueuse expérience des concours
A chacun son expérience des concours internationaux ; celle d’Aurélien Pascal s’est révélée aussi positive qu’enrichissante. En jouant le Concerto de Dutilleux au Concours Paulo d’Helsinki en 2013, il « découvre de nouveaux horizons et se confronte à un large et nouveau public. » Fort du 2ème Prix qu’il obtient dans la compétition finlandaise, il décide de se présenter au Grand Prix Emmanuel Feuermann de Berlin l’année suivante et y décroche le 1er Prix, le prix du public, et tous les prix spéciaux. Un 4ème Prix au Concours Reine Elisabeth vient s’ajouter en 2017 et confirme la place de premier plan qu’Aurélien Pascal occupe au sein la nouvelle génération du violoncelle.
Un parcours déjà très riche
Ces succès ont ouvert de nombreuses portes à un jeune soliste dont la carrière internationale prend de l’ampleur depuis le milieu de la décennie. On a déjà pu entendre Aurélien Pascal au côté de nombreuses formations (Orchestres Philharmoniques de Kansai, Sendai ou Monte-Carlo, Orchestre National des Pays de la Loire, Tapiola Sinfonietta, Hong Kong Sinfonietta, Orchestre de la Radio de Sarrebruck, Orchestre Symphonique de Barcelone, etc.), ainsi que dans des salles et festivals prestigieux (Festival de Verbier, Flâneries de Reims, Folle Journée de Nantes et du Japon, Festival de Radio France Montpellier, Roque d’Anthéron, Prades, Beethovenfest de Bonn, Rencontres musicales d’Evian, Muziekgebouw d’Amsterdam, Auditoriums des musées du Louvre et d’Orsay, Théâtre de la Ville, etc.).
Débuts discographiques
Outre de nombreux concerts, de Paris à la Chine et le Japon en passant par l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, la Roumanie et la Belgique, la saison 2017-2018 d’Aurélien Pascal sera marqué par un premier enregistrement très attendu pour le label La Música. Construit autour de la Sonate op. 8 de Kodaly, si essentielle pour le jeune instrumentiste, il comprendra en outre des pages de Dohnanhyi et de Popper.