Ce jour, le violoncelliste Aurélien Pascal qui, en choisissant pour sa « carte blanche » deux œuvres pour violoncelle seul — la sonate de Zoltán Kodály, et la suite de Gaspar Cassado —, subjugue et fascine le public. On n’exagère aucunement en disant que son inspiration est divine ; celle-ci se conjugue avec une technique exceptionnelle pour laquelle l’adjectif « époustouflant » devient banal, dans son interprétation de ces partitions effroyablement exigeantes. Ses choix en disent long sur son envie de défi et son sens de la perfection. Il y a tout dans son jeu : souffle, fureur, délicate confidence, violence, sérénité… À tout juste 20 ans, il possède une profonde maîtrise de son instrument, pour être l’un des meilleurs représentants du violoncelle français.
Source : Ouestfrance, 23 Août 2016.